Les propositions de création de livrets épargne se suivent et se ressemblent. Cette fois-ci, ce serait le secteur de l’industrie le bénéficiaire des fonds collectés. Tout comme le Codevi, désormais renommé en LDDS, lancé en 1983.
Livret épargne industrie
Michel Barnier, a annoncé, lors de sa déclaration de politique générale, la création d’un nouveau livret d’épargne dédié à l’industrie. Ce livret, aurait pour objectif de favoriser une meilleure mobilisation de l’épargne des Français afin de soutenir la dynamique industrielle du pays. De nombreuses idées de création de livrets épargne n’ont pas vu le jour. Les gouvernements successifs ont toute la peine du monde à flécher l’épargne des Français vers les secteurs les plus demandeurs en financement.
Encore des dépenses supplémentaires pour l’Etat ?
Du côté des médias d’informations, le souci serait le financement d’un tel livret. La crainte, comme pour le livret A et/ou le LDDS, d’un financement à peine voilé de l’Etat, pour cette nouvelle épargne réglementée. À l’heure où le déficit de l’Etat fait grimper le coût de la dette du pays, financer un tel placement est-il bien souhaitable ? En l’absence de plus de détails sur son financement, le livret épargne industrie semble pour le moins une nième idée pour tenter de sauver un secteur déjà largement affaibli par un contexte fortement défavorable : le coût du travail et des charges sociales. Rien à voir avec des soucis de financement.
La transition énergétique passe à la trappe ?
Comme de nombreux acteurs du secteur de l’épargne, la surprise est de taille. Alors que les besoins de financement sont colossaux pour la transition énergétique, se focaliser sur le secteur de l’industrie uniquement semble réducteur. Les réactions ne manquent pas du reste.
" Ce nouveau placement d’épargne est une très bonne démarche mais je regrette que la transition écologique ne soit pas au cœur de ce nouveau livret d’épargne. Alors que la loi sur l’industrie verte visait à soutenir la transition énergétique tout en favorisant l’industrialisation de la France, il est dommage que l’aspect environnemental ne soit pas davantage mis en avant dans la conception de ce livret. Pourtant, industrialisation et écologie sont indissociables." commente Joseph Choueifaty, co-fondateur de GoodVest.
Création de nouveaux produits d’épargne, des flops notoires
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