L’Assurance-Vie redevient le placement préféré des Français au détriment du livret A. Un juste retour des choses, même net d’impôt et des prélèvements sociaux, 1% de rendement, c’est vraiment trop faible pour convaincre les épargnants.
Les 3 placements préférés des Français dans l’ordre : Assurance-Vie, PEL et Livret A
Le livret a n’est plus le placement préféré des Français. C’est le dernier sondage "Baromètre des projets" Viavoice pour France Info et Le Monde publié ce jour qui le confirme. Aucune surprise, cela fait 9 mois consécutifs que les Français puisent dans leurs livret A pour placer à meilleur compte sur les fonds euros et le PEL.
Sur les 1000 personnes interrogées, 25% préfèrent l’assurance-vie, 20% choisissent le PEL, et seulement 18% penchent pour le Livret A. "C’est une révolution en terme de comportement d’épargne qui tient bien évidemment à l’évolution des taux de rémunération" explique François Miquet-Marty, le président de Viavoice. "Le livret A qui était rémunéré à plus de 4% avant la crise de 2008 a connu une décrue très significative au cours de ces dernières années".
L’assurance-vie devant le PEL et le Livret A
Désormais, en termes de placement, le trio de tête est composé de :
L’assurance vie est préférée par un quart (25 %) des Français (+7 points en un
mois) ;
Le PEL par 20 % (stable) ;
Le Livret A en troisième position à 18 % perd 4 points.
Ce bouleversement traduit bien évidemment l’évolution des rendements des deux premiers produits d’épargne :
L’assurance vie conserve un taux de 2,5 % ;
Le Livret A ne propose plus qu’une rémunération de 1 % depuis le mois d’août dernier, et un taux inférieur a été envisagé début 2015 sans que le gouvernement accepte de descendre en-dessous de ce seuil. Ce taux contraste cependant singulièrement avec celui qui prévalait à la veille de la crise (4 % en août 2008).
Qui plus est, ces préférences des épargnants ne sont pas réductibles à des perceptions, mais orientent au contraire leurs comportements réels. Après la décollecte enregistrée en 2014 sur le Livret A (-6 milliards d’euros), les conditions sont désormais réunies pour que ce mouvement de retrait se confirme voire s’amplifie, au profit du PEL ou de l’assurance vie.
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