Avis de tempête pour le Bitcoin. La BCE n’a pas l’intention d’être polluée par les crypto-devises, qui n’en sont pas du reste, selon son point de vue. La sagesse de maître Mario Draghi pourrait bien faire des émules. Son disciple Ewald Nowotny lance la rébellion contre l’empire des crypto-devises, fin de l’anonymat sur les transactions et TVA devraient suffire à terrasser ces ennemis.
Les spéculateurs sur le bitcoin dans l’oeil de l’étoile de la mort
L’un des membres du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, l’autrichien Ewald Nowotny, s’est prononcé en faveur d’une régulation du bitcoin, "objet purement spéculatif qui se fait passer par une monnaie", a t-il déclaré mercredi dans une interview.
"Il suffirait d’appliquer la règle de base de toute transaction financière : chaque participant doit divulguer son identité. Cela casserait le Bitcoin", a déclaré M. Nowotny dans un entretien au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. "Nous avons besoin d’une [a[TVA]a] sur le bitcoin qui n’est pas une monnaie", a-t-il également esquissé.
Le gouverneur de la banque centrale d’Autriche reprend ainsi à son compte le crédo de la BCE, qui considère le bitcoin, cette devise virtuelle et décentralisée, comme une bulle plutôt que comme une potentielle concurrente de l’euro mais pointe les risques de blanchiment de capitaux que pose le développement des blockchains et des crypto- monnaies.
Le côté obscur du bitcoin
"Nous venons de décider de ne plus imprimer de billets de 500 euros pour cette raison et nous assistons à un vaste recyclage de cet argent sale dans le Bitcoin", déplore-t-il.
Le Bitcoin, cette monnaie virtuelle qui a fait irruption sur la scène financière internationale en 2017, est passé d’environ 1.000 dollars en janvier à plus de 16.000 dollars à la mi-décembre, une ascension vertigineuse faisant craindre une bulle, même dans les milieux financiers rompus à la spéculation et à la volatilité.
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