Le Produit intérieur brut (PIB) a progressé de 0,4% au premier trimestre dans la zone euro, en particulier grâce à la consommation des ménages, selon les chiffres publiés mardi par l’office européen de statistiques Eurostat, confirmant une première estimation.
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Le PIB avait déjà progressé de 0,4% au quatrième trimestre 2014, souligne Eurostat, qui a révisé à la hausse sa précédente estimation de 0,3%.
Sur un an, le PIB corrigé des variations saisonnières s’est accru de 1,0% au premier trimestre après +0,9% au trimestre précédent.
Parmi les composantes de la croissance, c’est la consommation des ménages qui a le plus contribué à la hausse du PIB au cours du premier trimestre, à hauteur de 0,3 point. La contribution des investissements a également été positive, de même que celle des variations de stocks. En revanche, celle du commerce extérieur a été négative, les importations ayant progressé à un rythme plus élevé que les exportations.
La croissance a "bénéficié de prix du pétrole en nette baisse, d’un euro plus faible et de la montée en puissance du stimulus de la BCE", qui a lancé un vaste programme d’achat de dette, résume Howard Archer, d’IHS Global Insight.
Les consommateurs ont, dans ce contexte, "profité d’un meilleur pouvoir d’achat, d’un début de reprise sur le marché de l’emploi et d’une confiance accrue", explique-t-il.
Mais "si l’on regarde vers l’avenir, les principaux indicateurs semblent indiquer que la croissance ne devrait pas accélérer au deuxième trimestre, et pourrait même ralentir", anticipe Jonathan Loynes, de Capital Economics.
"Même si certains signent montrent que l’euro faible est favorable aux exportations, la reprise des prix pétroliers et de l’inflation pourrait ralentir le rythme de la consommation et de l’investissement, tout comme les incertitudes sur la situation en Grèce", ajoute cet analyste.
Tout comme Howard Archer, il s’attend à une croissance de 1,5% cette année pour la zone euro (contre 0,9% en 2014), mais doute que cette croissance s’accélère en 2016, tandis que Howard Archer la voit atteindre 1,9% l’an prochain.
Parmi les Etats membres de la zone euro, c’est Chypre qui a enregistré la croissance la plus forte au cours de la période (+1,6%), devant l’Espagne (+0,9%) qui enregistre sa meilleure croissance trimestrielle depuis fin 2007, la Slovénie et la Slovaquie (+0,8% chacune).
Plusieurs pays de la zone ont enregistré une baisse du PIB au premier trimestre : la Lituanie (-0,6%), l’Estonie (-0,3%), la Grèce (-0,2%) et la Finlande (-0,1%).
Parmi les principales économies de l’Union monétaire, la France a enregistré une croissance de 0,6%, un plus haut de quatre ans, et l’Allemagne et l’Italie de 0,3% chacune par rapport au trimestre précédent. Ces chiffres sont inchangés par rapport à la précédente estimation.
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