Ils seraient pas moins de 5.000 épargnants portugais à essuyé les plâtres de la procédure de sauvetage bancaire imposée par la zone Euro. Le sauvetage in extremis de Banco Espirito Santo se déroule selon la nouvelle procédure de sauvegarde bancaire européenne, et la garantie sur les 100.000€ d’avoirs ne fonctionne pas dans tous les cas.
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L’histoire commence le 3 août, le jour où l’Etat portugais sauve de la faillite Banco Espirito Santo, en y injectant 3,9 milliards d’euros, montant auquel les banques ajoutent un milliard.
Les actifs jugés sains sont regroupés au sein de Novo Banco.
A leur insu, environ 5.000 clients de BES (Banco Espirito Santo) ont troqué leur épargne contre des créances toxiques de Rioforte et Espirito Santo International, deux holdings luxembourgeoises du groupe Espirito Santo qui ont entre-temps fait faillite. En tout, ils ont placé plus de 500 millions d’euros.
Garantie bancaire de 100.000€, oui, mais pas sur les placements à risques !
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Les petits porteurs sont les premiers à se voir appliquer le nouveau système de sauvetage des banques adopté par l’Union européenne. Idée principale : faire payer les actionnaires et créanciers non prioritaires, pour éviter aux contribuables de mettre la main à la poche.
Ils ont tous investi entre 50.000 et 100.000 euros, parfois plus, à des taux d’intérêt oscillant entre 3 et 4%. Le placement d’Albino Gomes est arrivé à échéance le 31 octobre. Depuis, pas de nouvelles. Son extrait de compte bancaire reste désespérément vide, tout a été remis à zéro.
La garantie de remboursement par l’Etat de 100.000 euros, valable pour des comptes bancaires en Europe, ne joue pas dans son cas, car il a investi dans un produit financier à haut risque.
Inquiète, la Banque du Portugal avait obligé BES l’an dernier à inscrire dans ses comptes une provision de 1,25 milliard d’euros pour protéger les petits détenteurs de titres. Mais aujourd’hui, elle assure que cette réserve "ne constitue pas une garantie de remboursement".
Si Novo Banco s’était dans un premier temps engagé à racheter les mauvaises créances, son patron Eduardo Stock da Cunha botte désormais en touche. "Il ne revient pas à Novo Banco de payer", mais "on travaille à une solution".
Ce changement de ton brutal a plongé dans le désespoir des milliers d’épargnants : "l’angoisse est très forte, ils survivent à coup d’antidépresseurs. Leur bête noire, c’est leur conseiller qui les a dupés, et ils ne reculeront devant rien", assure Mario Gomes, fils de l’agriculteur de Silveira.
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