Sans surprise, l’agence de notation Moody’s a annoncé jeudi avoir dégradé sa perspective pour six secteurs bancaires de la zone euro en raison de l’épidémie mondiale de coronavirus et de ses conséquences très négatives sur l’économie mondiale cette année.
Le secteur bancaire européen face à une crise économique majeure
L’agence de notation Moody’s a annoncé jeudi avoir dégradé sa perspective pour six secteurs bancaires de la zone euro en raison de l’épidémie mondiale de coronavirus et de ses conséquences très négatives sur l’économie mondiale cette année.
Perspective négative pour la France, Italie, Espagne, Danemark, Pays-Bas et Belgique
Dans le détail, l’agence a abaissé de "stable" à "négative" la perspective des systèmes bancaires en France, en Italie, en Espagne, au Danemark, aux Pays-Bas et en Belgique, a-t-elle fait savoir dans un communiqué. En outre, elle a aussi maintenu sa perspective "négative" sur les systèmes bancaires allemand et britannique. La perspective des systèmes financiers suisse et suédois est en revanche maintenue pour l’heure à l’échelon "stable".
"Ces changement reflètent le fait que Moody’s anticipe que la propagation du coronavirus en Europe, qui a déjà eu pour conséquence l’arrêt d’un grand nombre de commerces et une limitation des interactions sociales, va pénaliser l’activité économique cette année", explique l’agence. "Dans ce contexte, les prêts à risque des banques vont augmenter, au moment où l’augmentation des provisions pour risque de crédit va réduire la rentabilité des banques (européennes), déjà faible en comparaison de celle de leurs rivales mondiales", ajoute Moody’s.
Dans la plupart des systèmes bancaires européens, "la liquidité est forte et les réserves de capital sont importantes, ce qui offre une base solide pour absorber des pertes inattendues", se félicite l’agence.
En outre, les gouvernements européens et la Banque centrale européenne ont pris de nombreuses mesures pour limiter les conséquences négatives de cette crise sur l’emploi, la trésorerie des entreprises et les ménages. Mais ces initiatives "ne seront pas suffisantes pour compenser pleinement l’impact négatif de l’arrêt de l’activité lié au coronavirus", estime l’agence, qui s’attend à ce que "l’environnement opérationnel" des systèmes bancaires européens "se dégrade de manière significative".
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