Le président du directoire de BPCE, François Pérol, s’est déclaré plus inquiet à certains égards, en ce qui concerne le secteur bancaire européen, que lorsqu’il a pris la tête de la banque en 2009 au plus fort de la crise financière mondiale.
Plus d’inquiétudes portent aujourd’hui sur les banques que pendant la crise financière !
François Pérol a ajouté, en marge d’un forum économique en Italie, que les taux d’intérêt négatifs dans la zone euro posaient un problème majeur car ils limitaient les marges bénéficiaires des banques à des niveaux qui ne sont pas viables à long terme.
"Je suis beaucoup plus inquiet que je ne l’étais en 2009 à certains égards", a-t-il dit samedi, en marge du forum économique Ambrosetti à Cernobbio, sur les rives du lac de Côme.
"(En 2009), il n’y avait aucun doute sur ce qu’il fallait faire", a-t-il ajouté. "Je pense qu’il s’agit d’une situation plus difficile pour les banques (maintenant) car elles vivent des transformations fondamentales, dans un environnement qui est incroyablement difficile en raison des taux d’intérêt négatifs."
Les propos de François Pérol concernant les taux d’intérêt négatifs figurent parmi les déclarations les plus fortes de la part d’un responsable d’une grande banque de la zone euro depuis que la Banque centrale européenne (BCE) a ramené un peu plus profondément son taux de dépôt en territoire négatif, en mars, pour inciter les banques européennes à prêter davantage.
Un responsable de la BCE, qui n’a pas voulu être identifié, a dit lors de la conférence que la rentabilité des banques avait été affectée par les taux négatifs dans certains cas, mais que globalement cela n’avait pas détérioré leurs bilans.
Jeudi à Francfort, l’économiste en chef de la BCE, Peter Praet, a reconnu que les taux négatifs poseraient un problème aux banques si cela restait le cas pendant deux ou trois ans.
Le patron de BPCE a ajouté que l’incertitude en matière de réglementation aggravait la situation des banques qui attendent que les nouvelles règles de fonds propres soient finalisées.
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